Jeudi 28 mai 2009
Ce matin on s’est loupé, Polydore avait mis le réveil à 5h30 mais il dort avec des boules Quiès, donc il n’entend pas son réveil. Moralité tout le monde a émergé vers 7 heures. On a fait chauffer le Santa Fé sur les pistes pour essayer de rattraper notre retard en écoutant ACDC à donf. Une fois n’est pas coutume, nous avons commencé par la descente vers les gorges du Tavignano, torrent qui prend sa source au lac du Ninu, qui passe à Corte et se jette dans la méditerranée vers Aléria.
Succession de défilés et de cascades, la rivière est très sauvage, le blanc des roches contrastant avec le vert de l’eau et le bleu du ciel (c’est beau ça !).
Arrivés au point culminant de l’étape (culminant vers le bas), nous avons vite repris la route de la montée, la proximité de Corte amène sur le chemin des tas d’humains (on en a vu une bonne douzaine aujourd’hui) qui troublent notre tranquillité.
Après le pique nique les pieds dans l’eau, c’est parti pour 600 mètres d’ascension plutôt agréable, au frais dans la forêt de Melu et ses immenses pins larricio (on prononce laritche).
Sur la fin de la balade nous avons croisé le chemin de la bête. Nous laissons aux spécialistes de la faune corse le soin d’identifier l’animal. Ne vous fiez pas à son allure bonhomme de gros nounours, c’est une bête très dangereuse dont la particularité est de pouvoir se transformer en lonzu ou en coppa à son insu.
Au fait, le rayon spiritueux du Proxy étant fort bien achalandé, nous qui ne connaissions que le Comte Peraldi rouge, avons gouté le rosé qui est tout à fait remarquable.